Le Juge Aydin Sefa Akay

Türkiye
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Né à Ankara (Türkiye), le 3 août 1950.

Après avoir obtenu un diplôme de licence à la faculté de droit de l’Université d’Ankara en 1972, le Juge Aydin Sefa Akay a obtenu sa maîtrise et son doctorat, avec comme sujet de thèse les droits de l’homme, à l’Université Hacettepe d’Ankara.

Il est actuellement juge au Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux.

Il est également ambassadeur retraité de la République de Türkiye au Burkina Faso et a été décoré Officier de l’Ordre national burkinabé à la suite de sa mission diplomatique au Burkina Faso.

Il a en outre siégé au Tribunal pénal international pour le Rwanda du 15 janvier 2009 au 1er janvier 2012.

Au cours de ses années de service au Ministère turc des affaires étrangères, il a travaillé en tant que conseiller juridique au Ministère turc des affaires étrangères ainsi qu’à la Mission permanente de la Türkiye auprès des Nations Unies, à la Délégation permanente de la Türkiye auprès de l’UNESCO et à la Représentation permanente de la Türkiye auprès du Conseil de l’Europe. Dans le cadre de ses fonctions, il a représenté le Gouvernement turc dans des affaires portées devant la Cour européenne des droits de l’homme, à Strasbourg. Il a également représenté la Türkiye dans des comités chargés d’examiner les principales questions de fond et d’ordre administratif soulevées par la création du Tribunal pénal international pour l’ex‑Yougoslavie, et il a participé aux activités de plusieurs organisations internationales, notamment l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, l’Agence internationale de l’énergie atomique et le Comité consultatif juridique afro-asiatique. De 1997 à 2006, il a été membre du groupe d’arbitrage du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (le « CIRDI »).

Le Juge Akay est par ailleurs l’auteur de nombreuses publications, et il a animé de nombreux séminaires sur des sujets tels que les relations internationales, le droit international, le droit humanitaire et les droits de l’homme.