« Press for progress » : Célébration de la journée internationale des femmes 2018 au Mécanisme

Mécanisme
Arusha
Students participating in the events marking the International Women's Day 2018 at the Mechanism's Arusha branch
Students participating in the events marking the International Women's Day 2018 at the Mechanism's Arusha branch

Le Mécanisme international appelé à exercer les fonctions résiduelles des Tribunaux pénaux (le « Mécanisme ») a célébré aujourd’hui la Journée internationale des femmes en organisant diverses activités à la division d’Arusha. Axant sa réflexion sur le thème de cette année, l’action en faveur du progrès (Press for Progress), le Mécanisme a rejoint la célébration mondiale des droits des femmes, de l’égalité et de la justice, en mettant l’accent sur les poursuites pénales contre les auteurs de violences sexuelles et sexistes contre les femmes dans les conflits armés.

À cette occasion, le Mécanisme a invité dans ses locaux des élèves des écoles secondaires Saint Theresa of the Child Jesus et Peace House, ainsi que de Saint Joseph Nagarenaro (école secondaire pour filles), et des étudiants de la faculté de droit de la Tumaini University, à Arusha. Étaient également présents des membres de l’association des femmes juristes de Tanzanie (Tanzania Women Lawyers Association, la « TAWLA ») de la division d’Arusha et des participants au programme de mentorat parrainé par le Mécanisme pour les adolescentes des établissements secondaires d’Arusha.

De hauts responsables du Mécanisme et un représentant de son syndicat du personnel ont fait des présentations sur les travaux et le mandat du Mécanisme, soulignant le rôle prépondérant joué par ce dernier, le Tribunal pénal international pour le Rwanda et le Tribunal pénal international pour l’ex‑Yougoslavie (les « Tribunaux ») dans l’établissement d’une jurisprudence abondante sur les crimes sexuels et sexistes. Cela inclut un certain nombre de décisions novatrices prises par les Tribunaux — telles que celles qui reconnaissent que le crime de viol peut constituer une forme de torture et que l’esclavage sexuel peut constituer un crime contre l’humanité. Ces décisions historiques s’inscrivent dans le cadre de l’intensification des initiatives visant à l’établissement des responsabilités pour les actes de violence sexuelle et sexiste commis pendant les conflits armés aux quatre coins du monde.

Au cours de cette journée, des représentants de la TAWLA ont fait des exposés sur la dynamique des genres et les progrès réalisés en la matière, et les participants ont pu visiter les locaux du Mécanisme. Les fonctionnaires du Mécanisme étaient disponibles pendant les visites pour répondre aux questions et échanger sur les droits des femmes, de manière générale ou dans le cadre particulier de la justice pénale internationale.